Pour rallonger la durée de vie du CET de Paihoro, Fenua Ma propose la mise en place d'un bac marron: nous pourrions y déposer nos restes et détritus alimentaires pour obtenir du compost ; Te Fare Tauhiti Nui s’engage fermement à promouvoir des pratiques éco-responsables dans le cadre du Heiva i Tahiti et de toutes ses manifestations culturelles ; La question de la gestion des déchets est loin d’être réglée à Raiatea : le dépotoir saturé, les encombrants ne seront plus ramassés... ;  Transformer les déchets organiques (fruits et légumes, riz, pâtes, fromages, poissons, viandes, coquilles d’œufs et fumier) en biogaz et en engrais liquide avec un biodigesteur ; Les sacs en plastique demeurent incontournables pour de nombreux commerçants et consommateurs. Mais annonce d'une interdiction progressive de l'importation et de la production des sacs plastiques ; Le Plastic Odyssey, navire laboratoire dédié à la lutte contre la pollution plastique, actuellement en Polynésie française avec une première mission réalisée aux Gambier sur les déchets perlicoles.

 

 

 

# Avant 2011, nous produisions 80.000 tonnes de déchets envoyés au centre d'enfouissement technique de Paihoro. Après 2011, nous sommes passés à 50.000 tonnes par an et ce grâce au tri "bac vert bac gris". Pour rallonger la durée de vie du CET, estimée aujourd'hui à dix ans, le syndicat Fenua Ma propose la mise en place d'un bac marron. Nous pourrions y déposer nos restes et détritus alimentaires pour obtenir du compost.

Parmi les tas d’immondices déversés chaque jour par les camions poubelles au CET de Paihoro se cachent des trésors à valoriser. Dans nos bacs gris, 45% des déchets sont des matières compostables. Benoît Layrle, le directeur général du syndicat Fenua Ma, explique : « Il y a des papiers, des cartons, qu’il ne faudra plus mettre dans le bac vert mais dans le futur bac marron. Mais il y a aussi tous les restes de repas, de préparation de repas et de produits que nous jetons, dit biodéchets, déchets organiques, qu’on n’a pas consommés, ou qui sont périmés etc. Ça pourra aller dans le bac marron avec aussi les petits déchets verts de la cour. »(...)

Tri des déchets : le bac marron à la rescousse (Polynésie 1ère)

 

# En préparation pour l’édition 2024 (du Heiva i Tahiti), Te Fare Tauhiti Nui intensifie ses efforts pour assurer le respect du tri des déchets pendant les soirées de spectacle tout en continuant à sensibiliser le public aux actions écologiques. Te Fare Tauhiti Nui s’engage fermement à promouvoir des pratiques éco-responsables dans le cadre du Heiva i Tahiti et de toutes ses manifestations culturelles. L’établissement continuera la mise en place de mesures concrètes pour garantir le respect strict du tri sélectif lors des spectacles afin de réduire son impact environnemental.

Après avoir déjà remporté la Tortue d’argent en 2017 et la Tortue d’or en 2022, le Heiva i Tahiti 2023 a, une nouvelle fois, été honoré en recevant le prestigieux Honu d’Or dans la catégorie « Manifestations Publiques ».

TFTN toujours à la pointe du tri des déchets (Tahiti News)

 

# La question de la gestion des déchets est loin d’être réglée à Raiatea. Dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook, la Communauté des communes de Hava’i a annoncé être dans l’incapacité de collecter les encombrants, car le dépotoir de l’île est désormais saturé. Certains habitants optent donc pour les dépôts sauvages malgré leur impact sur l’environnement.

L’annonce a été faite le 25 mars : la Communauté des communes de Hava’i ne reprendra pas la collecte des encombrants. Le seul dépotoir de l’île arrive en effet à saturation. “On suspend les encombrants, car si nous commençons à les ramasser, en deux mois on devra tout fermer”, indique Thomas Moutame, le maire de Taputapuatea Cette situation engendre de nombreux désagréments pour les habitants de l’île. Les ménages stockent tant bien que mal leurs déchets volumineux dans un coin du jardin. Tôles, carcasses, électroménager font aujourd’hui partie du décor. (...)

À Raitaea, les encombrants ne seront plus ramassés faute de place pour les stocker (TNTV)

 

# Éliane Tevahitua, vice-présidente de la Polynésie française, a visité le 26 mars 2024 les installations de la société Go Green Tahiti, dirigé par Igor Loyant, dans l’objectif de mieux connaître les biodigesteurs “Homebiogas”, informe le Pays.

Ces solutions autonomes permettent de transformer les déchets organiques (fruits et légumes, riz, pâtes, fromages, poissons, viandes, coquilles d’œufs et fumier) en biogaz et en engrais liquide. Bien que pouvant être installés dans tout jardin, ces équipements “low-tech” relativement robustes et simples d’utilisation semblent particulièrement adaptés aux localisations où le besoin d’autonomie est important, à l’instar de nos îles les plus éloignées. (...)

La société Go Green Tahiti instruit le Pays sur ses biodigesteurs “Homebiogas”  (La Dépêche)

 

# Malgré les efforts pour limiter leur utilisation, les sacs en plastique demeurent incontournables pour de nombreux commerçants et consommateurs. Cependant, une nouvelle étape semble se profiler dans la lutte contre cette pollution environnementale, avec l'annonce d'une interdiction progressive de leur production et importation.

(…) Malgré les efforts pour limiter leur utilisation, les sacs en plastique demeurent incontournables pour de nombreux commerçants et consommateurs. Cependant, une nouvelle étape semble se profiler dans la lutte contre cette pollution environnementale, avec l'annonce d'une interdiction progressive de leur production et importation. (…) Face à ce constat, les autorités annoncent une nouvelle mesure : une interdiction progressive de l'importation et de la production des sacs plastiques. Ce processus s'étalera sur quatre ans à partir de 2025. Les principaux acteurs du secteur ont été informés de cette évolution depuis 2022 afin de leur laisser le temps de s'adapter. (…)

Sacs en plastique : la résistance est toujours là (Polynésie 1ère)

+ Pour rappel, un projet de loi est en préparation pour limiter, progressivement, l’utilisation des couverts, barquettes et film plastique, d’ici 2028. (TNTV)

 

Expédition Plastic Odyssey

# Après deux semaines à sillonner les Tuamotu-Gambier, l’équipage du navire Plastic Odyssey est à Papeete. Ce jeudi (29/03), les techniciens de ce laboratoire flottant ont expliqué travailler, en Polynésie, sur la problématique des déchets de la perliculture. Ils ont en récupéré quelques-uns lors de leurs escales et ont réussi à les transformer en banc dans l’atelier recyclage aménagé sur le bateau. Selon eux, des discussions sont en cours avec les décideurs et acteurs locaux qui pourraient, s’ils le souhaitent, bénéficier de leur expertise pour créer une usine mobile de recyclage, en container, qui tournerait dans les îles. Lire aussi : l’expédition Plastic Odyssey va silloner les océans pour lutter contre la pollution plastique (...)

Plastic Odyssey teste le recyclage des déchets perlicoles (Radio 1)

Le navire Plastic Odyssey est à Tahiti pour deux semaines. Une escale qui marque la moitié de son tour du monde. Engagé dans la lutte pour réduire la pollution plastique, l’équipage partage des solutions innovantes et pratiques pour recycler la matière. Une filière pourrait même se mettre en place au fenua. (...)

Plastic Odyssey ouvre la voie d’une filière de recyclage au fenua (TNTV)

Le Plastic Odyssey, navire laboratoire dédié à la lutte contre la pollution plastique, fait actuellement escale à Papeete après une première mission réalisée aux Gambier sur les déchets perlicoles. L'occasion pour ce dernier de dresser un bilan avec les différents acteurs locaux en charge des problématiques environnementales, mais surtout de partager ces solutions en matière de transformation des déchets et de recyclage du plastique.

La problématique est mondiale et certainement pas nouvelle. Pourtant, encore aujourd'hui, si des solutions existent, force est de constater que la pollution plastique continue de gagner du terrain : en 2022, les scientifiques estimaient que 18 tonnes de plastique étaient déversées dans l'océan chaque minute à travers le monde. Un chiffre qui aurait doublé en seulement deux ans selon les mêmes scientifiques. Un bilan alarmant qui, heureusement, n'a pas découragé les membres de l'équipage du Plastic Odyssey. (...)

Le plastique, une ressource à exploiter (Tahiti Infos)

“Plastic Odyssey” est le nom du navire s’inscrivant dans un projet mondial visant à réduire la pollution plastique dans l’océan en créant un réseau mondial d’initiatives de valorisation locale.

Le 1er octobre 2022, le navire a quitté Marseille pour une expédition de trois ans et est actuellement en Polynésie française, a pu aussi intervenir sur l’île de Henderson à Pitcairn, en mettant en œuvre des moyens innovants de rapatriement des déchets plastiques adaptés à une île difficile d’accès. (...)  À l’instar du prochain dépôt à l’assemblée de la Polynésie française (APF) du projet de loi du Pays relatif à la réduction de l’utilisation des produits à usage unique, cette mission Plastic Odyssey “s’inscrit pleinement dans la volonté du Gouvernement de la Polynésie française de réduire et de mieux gérer ses déchets plastiques, notamment par la démonstration de la faisabilité d’une revalorisation des déchets liés à l’exploitation des fermes perlières.” (...)

Expédition “Plastic Odyssey” : la guerre aux plastiques au bénéfice des océans (La Dépêche)