L'UPF lance Narama, récemment labellisé “Sciences avec et pour la société” (SAPS) par le ministère de l’Enseignement. Objectif: faire rayonner les savoirs et nourrir la réflexion citoyenne face aux enjeux contemporains ; 50ème projection gratuite de dessin animé proposée par l'association Brigade Verte de Tahiti au parc PaofaiÀ l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, le Comité organisateur des Jeux du Pacifique 2027 a organisé le Te Moana Day à la Pointe Vénus de Mahina ; Le Hackathon solidaire inter-entreprises by Big Bloom Tahiti lance un défi au bénéfice de trois associations protectrices des animaux ;  Avec l'association Te Mana o te Moana, la 'Journée des Océans' est l’occasion de rappeler les menaces qui pèsent sur la faune marine, et notamment sur les tortues marines endémiques ; La maison de quartier Muriavai, a accueilli le "Festival des Baleines", événement organisé par l’association Veia Rai et la mairie de Punaauia ;  « Jardinier de corail », un métier à part entière possible pour le fondateur de l'association Coral Gardeners Titouan Bernicot ; Photographe et vidéaste autodidacte, Julien Anton a choisi de mettre ses compétences au service de la sensibilisation et de la protection des océans ; Le compositeur Teiva Viaris dévoile “Hī Rau E”, un titre original qui célèbre le lien sacré entre l’homme et la mer.

 

 

 

# Donner un nouvel élan au dialogue entre la science, la culture et la société en Polynésie française : c’est l’ambition affichée par l’Université de la Polynésie française avec le lancement officiel de Narama, récemment labéllisé “ Sciences avec et pour la société” (SAPS) par le ministère de l’Enseignement.
Avec un budget global près de 73,6 millions de Fcfp le projet est financé sur trois ans pour permettre la transmission et le partage des savoirs, dans le but les citoyens et les décideurs face aux défis auxquels la société polynésienne est confrontée. Le projet Narama s’articule autour de 4 axes : Renforcer le dialogue entre sciences, cultures et société en Polynésie française / Structurer et coordonner les actions de médiation scientifique et culturelle sur le territoire polynésien / Développer une dynamique favorisant les échanges entre la communauté scientifique et la société / Inspirer de nouvelles voies de collaboration en intégrant les savoirs traditionnels et les acteurs non académiques par la recherche participative.   (…)
Ce projet participe à la mise en synergie des forces vives de l’UPF, des organismes de recherche, des institutions publiques, ainsi que des acteurs culturels et associatifs, afin de faire rayonner les savoirs et nourrir la réflexion citoyenne face aux enjeux contemporains. (…). Le projet Narama se décline selon quatre axes complémentaires : Valorisation de la recherche et de la science, et de leurs enjeux auprès du plus grand nombre et notamment auprès des publics scolaires et éloignés / Formation à la médiation, la communication, ou la démarche scientifique / Valorisation de l’actualité et de l’expertise scientifique dans les médias / Participation citoyenne à la recherche. (…). Ainsi avec Narama, l’UPF souhaite réaffirmer sa volonté de faire vivre la science au coeur de la société polynésienne, dans le respect des savoirs locaux et des dynamiques culturelles. (…)

Projet NĀRAMA : l’UPF veut favoriser les échanges entre scientifiques et grand public (TNTV)

 

 

# C'est la 50ème projection gratuite de dessin animé proposée par l'association Brigade verte de Tahiti au parc Paofai. Ce samedi 7 juin à partir de 17h00, près de 5 000 personnes sont attendues. Un évènement organisé dans le cadre des journées de l'environnement, pour clôturer cette semaine d'actions de dépollution et sensibiliser la population à la préservation du fenua.

50ème projection en plein air : 5000 personnes attendues au parc Paofai (Polynésie 1ère)

 

 

# Pour ce 8 juin, synonyme de 'Journée mondiale des Océans', le Comité organisateur des Jeux du Pacifique a donné rendez-vous aux familles polynésiennes à la Pointe Vénus pour une journée d’activités en lien avec le sport, l’environnement et la culture. De nombreux enfants des quartiers défavorisés étaient invités pour participer aux ateliers.
Reconnecter les jeunes à leur environnement, et ce, à travers le sport et la culture… Sur la plage de la Pointe, ce dimanche, on apprend les bases de la navigation en va’a taie ou en kayak. Cette petite initiation permet d’apprendre une notion indispensable pour protéger l’environnement. (…). Le sport et la culture ont aussi été mis à l’honneur aujourd’hui. L’occasion pour Nahema Temarii de rappeler le lien entre le sport et l’environnement. "Je le tiens des surfeurs... Dès lors que l'Océan leur permet de pratiquer, une symbiose se crée. Si je prends l'exemple du va'a taie, tu dois utiliser les éléments de la Nature pour pouvoir apprendre les éléments de navigation", illustre la ministre de la jeunesse et des sports. (…) Des dizaines de jeunes des quartiers défavorisés ont été ramassés en bus pour participer à l’événement et près de 60 bénévoles ont donné un coup de main à la trentaine de membres du Comité organisateur. Les Jeux du Pacifique sont bel et bien lancés.

Te Moana Day : allier sport et culture pour célébrer la journée des océans et leur protection (Polynésie 1ère)

À l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, le Comité organisateur des Jeux du Pacifique 2027 a organisé le Te Moana Day, ce samedi à la Pointe Vénus de Mahina. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour participer aux activités, aux ateliers culturels et aux actions de sensibilisation à la préservation marine qui étaient au programme.
Les pieds dans le sable, des centaines personnes ont participé, ce samedi à Mahina, au Te Moana Day. Organisé par le Comité organisateur des Jeux du Pacifique 2027 (COJ), l’évènement a transformé la Pointe Vénus en une grande agora océanienne, mêlant sport, culture et écocitoyenneté. Une manière de célébrer la Journée mondiale de l’océan tout en posant les fondations symboliques des Jeux à venir. (…). Du va’a à la lutte sur sable, en passant par le beach-volley, la natation, le swim & run ou encore le va'a, toutes les activités sportives proposées lors de cette journée figurent déjà au programme des futurs Jeux. Côté culture, les visiteurs ont pu s’initier à la navigation traditionnelle, découvrir les cycles des saisons polynésiennes ou encore s’interroger sur l’impact du changement climatique sur les modes de vie insulaires. L’un des temps forts de la journée, l’Éco-Raid, un jeu de piste grandeur nature, a permis aux participants de « réfléchir collectivement » aux enjeux écologiques du Pacifique. (…)

Le Te Moana Day rassemble à Mahina (Tahiti Infos)

# Il a lieu ce jeudi et vendredi à la Polynesian Factory de Pirae. Le 5e Hackathon solidaire inter-entreprises by Big Bloom Tahiti lance un défi au bénéfice de trois associations : les 4 Pattes de Papara, la SPAP et de Eimeo Animara. L’objectif ? Éveiller les consciences et faire évoluer les mentalités sur la cause animale.
Pour cette nouvelle édition, l’équipe polynésienne du Hackathon solidaire by Big Bloom a décidé de soutenir la cause animale, et tout particulièrement trois associations de terrain : Eimeo Animara de Moorea, les 4 Pattes de Papara et le SPAP. “Car, le travail des associations et les constats, au quotidien, dans la rue, sont sans appel : la situation est critique, souvent insoutenable. L’actualité des dernières semaines l’a tout particulièrement illustrée. Pour les associations l’idée est “d’éveiller les consciences”. Elles veulent interpeller les citoyens mais aussi aux les collectivités, communes, Pays. (…). Elles reconnaissent un nouvel élan avec la nomination de Karine Bonatto en charge de la cause animale à la Diren, avec le comité consultatif pour le bien-être animal – une première réunion a eu lieu en mars – ou encore l’arrivée au Cesec d’Alain Theurier. Mais sur le terrain la situation reste difficile.

Un Hackathon solidaire pour la cause animale (Tahiti Infos)

Ce vendredi, le 5e hackathon solidaire inter-entreprises organisé par Big Bloom Tahiti s’est clôturé avec la victoire du projet “Hoanimara”. Un challenge pédagogique imaginé pour les écoles primaires du Fenua afin d'éveiller les consciences sur la cause animale.  L'événement en est déjà à sa 5e édition et continue de motiver les entreprises à prendre davantage part à la résolution de problèmes sociétaux, de manière innovante si possible. C'est en tout cas ce que suggère le hackathon solidaire inter-entreprises organisé par Big Bloom Tahiti. Et cette année, 24 participants, répartis en trois équipes, ont tenté de relever le défi qui leur était imposé par le concours : “Imaginer une solution innovante pour éveiller toutes les consciences de notre Fenua autour de la cause animale avec des initiatives concrètes, afin de renforcer le soutien aux associations.” (…). “Hoanimara” – comprenez les “amis des animaux” – prend le parti de miser sur la sensibilisation de la jeunesse en milieu scolaire. Un challenge pédagogique imaginé pour les écoles primaires avec, à la clé, un label “Hoanimara” pour les écoles les plus engagées. (…)

Le projet “Hoanimara” vainqueur du 5e hackathon solidaire (Tahiti Infos)

 


# Les tortues marines, des espèces emblématiques des eaux polynésiennes, mais en danger. La journée des océans est l’occasion de rappeler les menaces qui pèsent sur la faune marine. L’association Te Mana o te Moana œuvre depuis 20 ans en faveur de la protection et de la préservation des tortues.
Les nouveaux pensionnaires du centre de soins de Te Mana O te Moana ont un mois : il s’agit de bébés tortues vertes récupérés à Tetiaroa. Ils étaient bloqués au fond de leur nid et n’ont pas pu rejoindre la mer. Depuis, les vétérinaires et les techniciens de l’association se relaient pour optimiser leur chance de survie. (…). Mais une fois relâchées, les tortues doivent faire face à de nombreux risques. En Polynésie, les principales espèces observées sont les tortues vertes et les tortues imbriquées. Elles sont respectivement classées en danger et en danger critique d’extinction. (…). L’association Te mana o te Moana lance sa nouvelle plateforme interactive « ite » pour s’informer et mieux connaitre les tortues marines du fenua. Accessible à partir de 8ans, quelle que soit la localisation géographique de l’internaute, cet outil numérique s’inspire du format MOOC (Massive Open Online Course). Le premier module est déjà disponible.
Éduquer, soigner et protéger les espèces marines. L’association Te mana O Te Moana transmet ses connaissances pour sauvegarder les richesses des océans. Depuis la création du centre, 650 tortues ont été prises en charge.

Journée des océans : au fenua, les tortues marines menacées (TNTV)

 

 

# C’est le dernier jour ce mercredi 4 juin pour profiter du "Festival des Baleines". La maison de quartier Muriavai, à l’embouchure de la Punaruu, accueille l’événement organisé par l’association Veia Rai et la mairie de Punaauia. Charlotte Esposito, présidente de l'association Océania était l'invitée café de notre matinale radio, elle dresse le bilan de cette première édition encourageante, elle nous parle de protection des baleines et des mesures prises pour éviter les risques de collisions en mer. (…)
Objectif : sensibiliser petits et grands à l’importance des baleines, emblèmes spirituels et écologiques du fenua. Chaque année, ces géants marins parcourent 7 000 km pour rejoindre les eaux polynésiennes, notamment la baie de Vaiparaoa, lieu privilégié de repos et de transmission.

"Les collisions maritimes sont la première cause de mortalité des cétacés dans le monde", indique Charlotte Esposito, présidente de l'association Océania
(Polynésie 1ère)

 

 

# "On va officialiser vraiment ce métier" a annoncé, à quelques jours de la Conférence des Nations unies pour l'océan (Unoc) le fondateur de l'association Coral Gardeners Titouan Bernicot, sur le plateau de Quotidien.
Invité de l’émission Quotidien, le fondateur de Coral Gardeners Titouan Bernicot a évoqué sa rencontre avec Moetai Brotherson. Selon lui, le Pays pourrait prochainement faire de « jardinier de corail », un métier à part entière. « J’étais avec le président de la Polynésie la semaine dernière et on va officialiser vraiment ce métier » a-t-il lancé. Selon nos informations, le président a en effet discuté avec Titouan Bernicot de cette possibilité. (…). Le fondateur de l’association qui s’est donnée pour objectif de restaurer les océans « un corail à la fois » sera par ailleurs présent à la Conférence des Nations unies pour l’océan (Unoc) la semaine prochaine à Nice. Les « jardiniers de corail » de Coral Gardeners font pousser et plantent « des coraux résilients pour redonner vie aux écosystèmes récifaux ».

Le métier de « jardinier de corail » bientôt officialisé en Polynésie française ? (TNTV)

 

# À la veille de la 3e conférence des Nations Unies sur les océans, qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin, Tahiti Infos est allé à la rencontre de Julien Anton. Photographe et vidéaste autodidacte, l'homme a choisi de mettre ses compétences au service de la sensibilisation et de la protection des océans. Une passion qui lui vaut aujourd'hui de contribuer à des projets d'envergure avec des sociétés telles que Netflix ou Disney/National.
Ancien volleyeur professionnel, en équipe de France notamment,  l'homme est aujourd'hui moniteur de plongée et profite de sa profession pour s'adonner à son autre passion : l'image. Autodidacte, il n'assume pas encore totalement son statut de photographe et vidéaste. Pourtant, ces dernières années, son travail a été reconnu et récompensé de nombreuses fois par ses pairs. En 2020, il obtient le 1er prix photo dans la catégorie “beauté des espèces” au concours international sur les aires marines protégées de Méditerranée. En 2021, il est récompensé du 1er prix photo du concours européen sur la mer Méditerranée, catégorie “histoire”. Et plus récemment, en 2024, il décroche la seconde place du concours photo du magazine Oceanographic en catégorie “Fine art”.  Des récompenses qui ont, pour le photographe, longtemps contrasté avec ses premières motivations : “Au début, j'ai fait des images pour ma femme et mes enfants car ils ne plongeaient pas”, raconte Julien Anton. “La passion est venue de façon très empirique et de manière autodidacte. Aujourd'hui, j'ai la chance d'en faire, en partie, mon métier.”

Julien Anton, l'océan à portée d'objectif (Tahiti Infos)
 

 

 

# À la veille de la Journée mondiale de l’océan, le compositeur Teiva Viaris dévoile “Hī Rau E”, un titre original qui célèbre le lien sacré entre l’homme et la mer. Un morceau entre folk indie, culture ancestrale et poésie aquatique.
Nespy mêle techniques d’animation numérique et analogique dans un style "art brut" organique, tout en respectant la richesse symbolique de la mythologie polynésienne. Ce dialogue visuel et musical entre deux artistes de cultures éloignées révèle une complicité sincère et une vision commune : celle d’un monde où les racines et l’imaginaire se rejoignent. "Hī Rau E" est bien plus qu’un simple morceau : c’est une ode poétique au peuple polynésien, à son lien immémorial avec l’océan, et à la puissance des récits fondateurs. En sortant ce titre à la veille de la Journée mondiale de l’océan, Teiva Viaris affirme sa volonté de sensibiliser tout en célébrant son héritage. (…)

Teiva Viaris dévoile “Hī Rau E" : un hymne polynésien à l’océan entre folk et tradition (Polynésie 1ère)