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Lancement, à Opunohu (Moorea) du projet Faatura i te tahatai pour la restauration et la valorisation des écosystèmes littoraux ; Coral Gardeners, qui célèbre ses 7 ans d'existence, a présenté les résultats de ses actions de protection du corail ; Le centre pénitentiaire de Uturoa encourage la réinsertion de ses détenus dans la société, notamment par des activités de protection du récif ; Des étudiants américains en déplacement en Polynésie française se penchent sur la question de l’exploitation minière en eau profonde dans le Pacifique ; Inauguration de Aoa Polynesian Forest, projet écologique, économique et pédagogique de régénération de la forêt de la vallée de Moaroa, à Mataiea (Tahiti) ; Écologie et développement durable à l'Université de la Polynésie française : Zoom sur les formations en biologie marine dispensées à l'UPF  et lancement de la licence « Sciences de la transition écologique et sociétale » à la prochaine rentrée universitaire.

 

 

Projet Faatura i te tahatai pour la restauration et la valorisation des écosystèmes littoraux

# Le projet Faatura i te tahatai, qui consiste à restaurer et valoriser les écosystèmes littoraux, a été officiellement lancé mardi à Opunohu. L’idée est de mener pendant trois ans des expérimentations de végétalisation sur des sites littoraux de Moorea, Paea et Tetiaroa avant d’étendre cette action à l’ensemble des communes du Fenua en utilisant les résultats de ces expériences.

Le projet Faatura i te tahatai, mis en œuvre par plusieurs partenaires (Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Te mana o te moana, Tahitian Historical Society, la Fape - Te ora naho avec l’appui scientifique de la Délégation à la recherche de la Polynésie française) avec le soutien financier de l’État au titre du Fonds verts - France nation verte et la Fondation de France, a été lancé officiellement et présenté mardi sur le site de Kellum, dans la baie de Opunohu à Moorea, à des élus de l’assemblée de la Polynésie ainsi qu’à des représentants des  services du Pays et de la commune de Moorea-Maiao. Le projet consiste à mener des actions de restauration de végétation indigène sur cinq sites pilotes situés à Paea, à Moorea (Opunohu et Temae) ainsi que sur l’île de Tetiaroa avant d’étendre cette action dans les autres communes. (…)

Un projet expérimental pour restaurer les écosystèmes littoraux (Tahiti Infos)

Le projet Fa’atura te tahatai – restauration et valorisation des écosystèmes littoraux des îles de la Société, a été présenté ce mardi à la maison Kellum de Moorea (baie de ‘Opunohu). Étaient présents des représentants de l’État, des ministères et des services du Pays, de la commune de Moorea-Maiao, des élus de l’Assemblée, et de l’Agence ‘Ōpua. (...)

Fa’atura te Tahatai : pour la restauration et la valorisation des écosystèmes littoraux de la Société (TNTV)

Le projet Fa’atura te tahatairestauration et valorisation des écosystèmes littoraux des îles de la Société a été présenté mardi 19 mars à la maison Kellum de Moorea (baie de ‘Opunohu) en présence des représentants de l’Etat, des ministères et des services du Pays, de la commune de Moorea-Maiao, des élus de l’Assemblée, et de l’Agence ‘Ōpua. Il porte l’objectif de restaurer et valoriser les écosystèmes de l’archipel de la Société. Le projet Fa’atura te tahatai est mis en œuvre avec le soutien financier l’État au titre du Fonds verts –France nation verte et la Fondation de France. (...)

Fa’atura te tahatai : restaurer et valoriser les écosystèmes littoraux des îles de la Société  (La Dépêche)

 

 Coral Gardeners a présenté les résultats de ses actions de protection du corail

# Coral Gardeners organisait vendredi une soirée pour présenter ses résultats, quelques jours avant son septième anniversaire. L’organisation née à Moorea, qui ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique, est devenue une véritable entreprise qui compte plus d’une cinquantaine d’employés, de prestigieux sponsors internationaux, et des « filiales » à Fidji et en Thaïlande.

Créé en 2017 par Titouan Bernicot et sa bande d’amis de Moorea pour sensibiliser à l’état des récifs et trouver des solutions de préservation, Coral Gardeners a « l’âge de raison ». Pendant que le grand public et la communauté scientifique regardent d’un œil un peu sceptique ces « décorateurs sous-marins » qui bouturent du corail et font visiter leurs sites de reproduction par les touristes à qui ils proposent « d’adopter un corail », Coral Gardeners a discrètement musclé son jeu. En s’adjoignant des scientifiques, en levant des fonds à l’étranger, en exportant le concept en dehors de la Polynésie. Coral Gardeners n’est plus la petite initiative locale de ses débuts : c’est aujourd’hui une véritable entreprise qui emploie 53 personnes à plein temps. (…)

Coral Gardeners a 7 ans : « l’âge de raison »? (Radio 1)

 

Activités de protection du récif pour favoriser la réinsertion des détenus du centre pénitentiaire de Uturoa

# Le centre pénitentiaire de Uturoa encourage la réinsertion de ses détenus dans la société via plusieurs activités. L'une d'elles, "Kiff ton Reef", est organisée avec l'association Te Miti e te Fenua. Les pieds dans l'eau, les détenus sont ainsi sensibilisés à la protection du récif.

(…) Les détenus apprennent ainsi à distinguer les coraux, à s’habituer à leur environnement, à prendre conscience de la fragilité de cet écosystème, et surtout à évoluer en collectivité. (…) Cette sortie vise également à atténuer l’impact désocialisant et ségrégatif de la prison. Pour les résidents du centre, c’est une lueur d’espoir. Pour certains, c’est même une occasion de se remettre en question voire même de susciter des vocations. (…)

« Kiff ton Reef » pour aider à la réinsertion les détenus de Uturoa (TNTV) 06/03/2024

 

 

Exploitation minière en eau profonde dans le Pacifique: Étude de terrain en Polynésie d'étudiants américains

# Moetai Brotherson, a reçu jeudi 14 mars, la délégation Capstone de l’Université de Columbia menée par le professeur Jenik Radon. Cette délégation est composée de 12 étudiants de la School of International and Public Affairs et de deux professeurs de l’Université de Columbia à New York. L’équipe Capstone est actuellement en Polynésie française dans le cadre de son étude de terrain, afin de rencontrer des professionnels des secteurs public et privé à Tahiti et à Moorea, mais aussi afin de s’imprégner et mieux comprendre la culture maohi incluant l’importance de l’océan.

Chaque année, une équipe nommée Capstone choisit un Pays et une thématique à résoudre, le but étant de proposer des solutions et recommandations innovantes. Depuis janvier 2024, l’équipe “Capstone French Polynesia 2024” étudie les risques induits par une exploitation minière en eau profonde, qui pourrait commencer dans le Pacifique dès 2025, en dépit des risques environnementaux et des lacunes juridiques entourant ce type d’exploitation. L’équipe élargira son analyse aux aspects géopolitiques, techniques, environnementaux, économiques et sociaux. (…)

Pacifique – Des étudiants américains se penchent sur la question de l’exploitation minière en eau profonde (La Dépêche)

 

Aoa Polynesian Forest, projet de régénération de la forêt de la vallée de Moaroa, à Mataiea

# C'est dans la vallée de Mo'aroa à Mataiea qu'a été inaugurée jeudi (21/03), à l'occasion de la Journée internationale des forêts, les premiers sentiers pédagogiques et parcours de randonnées aménagés du fenua, afin de sensibiliser à la richesse de la flore polynésienne, à l'écosystème forestier de nos vallées, et à ses enjeux pour demain. (...)

La première forêt pédagogique de Polynésie française inaugurée à Mataiea (TNTV)

Comment contrôler les espéces envahissantes ? Favoriser la pousse des espèces endémiques ? Mesurer l'impact du changement climatique sur les plantes ? Autant de questions auxquelles le public scolaire et les chercheurs peuvent désormais trouver une réponse. (...)

Une forêt pédagogique sort de terre à Teva I Uta (Polynésie 1ère)

La vallée de Mo'atoa dans la commune de Mataiea saluait ce jeudi 21 septembre l'inauguration de la première forêt éducative de Polynésie. Un projet innovant, d'autant plus car il est porté par une entreprise privée, Aoa, qui s’est lancée le défi de préserver la biodiversité polynésienne en valorisant au passage l’activité économique et l’écotourisme dans cette zone de l’île. (...)

Apprenons en forêt (Tahiti Infos)

(…) A l’initiative de la société Aoa Polynesian Forest, le projet de régénération de la forêt de la vallée de Moaroa a ainsi bénéficié d’une subvention de près de 35 millions de F CFP, pour le financement de quatre actions principales : contrôler sur le long terme des plantes envahissantes et restaurer les équilibres en faveur des espèces indigènes et endémiques,   densifier les plantes indigènes et endémiques,  étudier et suivre les paramètres biotiques et abiotiques de la vallée, former les agents de terrain à la reconnaissance des espèces, à la compréhension des enjeux écologique de la vallée. (...)

Vers une régénération de la forêt de la vallée de Moaroa (Tahiti News)

La société Aoa Polynesian Forests, présentée il y a tout juste un an, a inauguré jeudi ses premiers sentiers pédagogiques et sentiers de randonnée dans la vallée de Mo’aroa sur la commune de Teva i Uta. Ils sillonneront 25 hectares où le public pourra découvrir ou redécouvrir des plantes et des arbres endémiques et indigènes. 225 autres hectares seront fermés au public et entièrement consacrés à la régénération de la forêt.  (...)

Inauguration de la première forêt éducative polynésienne (Radio 1)

“L’urgence du dérèglement climatique et les menaces sur la biodiversité justifient la mise en œuvre du fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires” explique la représentante de l’État (Anna Nguyen, cheffe de la subdivision administrative des îles-du-vent) qui rappelle que le Fonds vert, versé par Paris, vise à soutenir les investissements des collectivités et des associations “favorisant la performance environnementale, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie dans les territoires.” (...)

La forêt pédagogique Aoa de la vallée de Moaroa, à Teva i Uta, a été inaugurée (La Dépêche)

Le ministre de l'Agriculture a présidé ce jeudi 28 mars la clôture de la Semaine de la forêt, non loin de la cocoteraie de Atimaono. À cette occasion, une centaine de pieds de 'uru ont été plantés par les jeunes lycéens présents pour l’événement. Un acte symbolique pour une plante symbolique, ici, en Polynésie.

(…) Cette Semaine de la forêt avait été initiée par l’entreprise Aoa avec l’inauguration de ses sentiers pédagogiques et la présentation des 230 hectares de forêt du domaine public dans lesquels ils effectuent actuellement une action de restauration dans la vallée de Mo’aroa, non loin de là. Pour la clôturer, le ministère de l’Agriculture a décidé d’une action symbolique : la plantation d’une centaine de pieds de 'uru, des variétés huero et rare. (…)

Journée de la forêt à Atimaono (Tahiti Infos) actualisé le 01/03

 

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L'écologie et le développement durable à l'Université de la Polynésie française

# Les « Sciences de la transition écologique et sociétale » sont le sujet de la seconde nouvelle licence – la première est celle des « Sciences pour l’ingénieur » – qui va ouvrir en septembre prochain à l’Université de la Polynésie française. La première promotion accueillera une trentaine d’étudiants. Son responsable pédagogique, Jean Morschel, explique la maquette de cette licence et ses débouchés.

Il y en aura une autre : la licence « Sciences de la transition écologique et sociétale ». Là aussi, il s’agit de la mise en pratique du tournant que prend toute la communauté universitaire de Outumaoro, dans le cadre de l’initiative Narua qui vise à proposer des formations qui soient « plus en adéquation avec les besoins du territoire », expliquait la coordinatrice du projet, Hélène Jorry.

Derrière l’intitulé, une idée finalement toute simple : « la mise en application des principes du développement durable », qui va concerner tous les domaines de l’activité économique, explique le responsable pédagogique de cette licence, Jean Morschel, professeur de géographie et d’aménagemen

Université : une nouvelle licence pour préparer la « transition écologique et sociétale » du fenua (Radio 1)

 

# La vice-présidente de la Commission de la recherche de l'Université de la Polynésie française (UPF), Nabila Gaertner-Mazouni revient pour Tahiti Infos sur les formations en biologie marine dispensées à l'UPF (*voir en bas de l'article). Elle pousse également un coup de gueule sur l'appropriation intempestive du titre de “biologiste marin” par des personnes non qualifiées, tendance qui peut avoir des répercussions parfois contreproductives. (...)

(Au programme de l'Interview : Les formations en biologie, notamment en biologie marine, dispensées à l’UPF, compte tenu du projet Nārua qui va bouleverser les méthodes d'enseignements actuelles à la prochaine rentrée ; un vrai besoin local de spécialistes de l'environnement : en développement durable ou encore en biologie ; qu'est-ce qu'un biologiste marin ? Un terme galvaudé ?) 

Nabila Gaertner-Mazouni : “Le titre de biologiste marin est galvaudé” (Tahiti Infos)

 

* Pour rappel : L’Université de la Polynésie française s’apprête à intégrer dans ses formations et sa vie quotidienne les enjeux des transitions écologiques dont le territoire a besoin. Avant le lancement, à la rentrée prochaine, de deux nouvelles licences qui vont préparer les étudiants à répondre à ces défis, les formateurs du « Campus de la transition » ont passé deux semaines à Tahiti pour préparer toute l’université, des enseignants aux étudiants en passant par la gouvernance et les équipes administratives, à ce changement de paradigme. 

L’UPF s’est engagée dans une démarche de transformation de ses enseignements mais aussi de tous ses « process » : c’est le projet Narua qui lui a valu d’être lauréate en 2023 d’un appel à projet national, « ExcellencES », et de recevoir une dotation de plus d’un milliard de Fcfp. Il s’agit de « prendre en compte et d’intégrer la dimension systémique des transitions ». Deux nouvelles licences  – « sciences pour la transition écologique et sociale » et « sciences pour l’ingénieur » – vont voir le jour à la rentrée prochaine, explique Hélène Jorry, coordinatrice du projet Narua. (…) Le projet Narua passe aussi par un maillage d’universités de la région, pour que des échanges puissent se faire dans les deux sens : « On pourra proposer aux étudiants de partir en immersion à l’étranger ». (…) Avec « Narua », les enjeux de la transition environnementale entrent à l’universté (Radio 1) 04/03/23

Cette nouvelle licence est l’une des deux premières qui s’inscrivent dans la démarche « Narua » de transition environnementale et de développement durable, qui va dans les prochaines années infuser dans tous les départements de l’UPF. Le projet Narua passe aussi par un maillage d’universités de la région, pour que des échanges puissent se faire dans les deux sens…

EN SAVOIR PLUS : la nouvelle Licence "Sciences de la Transition écologique et sociétale" proposée à l’UPF à la prochaine rentrée universitaire et le Projet Nārua. Article et liens web sur Transition écologique : de la théorie à la pratique (AvA-Infos) 18/02/23

 

 

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